L'Heskar [Arrêt du joueur]

Nom: Arkiit
Prénom: L’Heskar
Surnom: Le Lézard
Clan: The Ranchers.
Description Physique:
Ne sortant pas spécialement de l’ordinaire, les seules traces remarquables du physique de L’Heskar sont les écailles s’étant effacées sous les coups les plus durs qu’il avait subi, comme si quelqu’un était venu et les avait gommées. Ses, ou plutôt son œil reflète le poids des années, la perte d’êtres chers… C’est un homme lézard qui n’a pas l’air heureux. Sa peau est couleur bleue/verte, s’éclaircissant un peu au niveau de la région ombilicale et ses écailles dorsales sont d’un bleu mauve, plus foncé. Ses muscles ne sont pas la première chose que l’on remarque chez lui… D’ailleurs, on ne les remarque pas du tout. Il est de corpulence moyenne, mais il dispose d’une agilité naturelle palliant à ce défaut.
Les quelques « éraflures » mises de côté, Le Lézard n’a pas spécialement changé… Voire même pas du tout, ce qui le rend facilement reconnaissable.

Description Mentale:
Les choses finissent toujours par changer. C’est quelque chose qu’a appris l’homme-lézard au court de son existence, et il n’est pas prêt de l’oublier. Il se souvient encore de ses jeunes jours : timide, tatillon par moments… Jusqu’au jour où il rencontra ses (anciens) camarades, où il entama un changement. Il prit confiance en lui, et surtout, il apprit à se connaître au travers des autres.
L’Heskar s’avère (dorénavant) être un compagnon loyal, prêt à tout pour ses compagnons, bien qu’il n’agisse la plupart du temps que par intérêt ; pour lui, le principal est le résultat, et rien d’autre. Malgré tout, ces quelques « règles » que la vie en ville lui a inculquées ne l’empêchent pas de suivre une certaine éthique. Certains lui trouveront une faiblesse en celle-ci, d’autres y trouveront un avantage.
Cependant, certaines choses n’ont toujours pas changé chez Le Lézard. Sa faculté à s’attacher facilement aux autres, par exemple, ce qui entre bien souvent en conflit avec ses intérêts, et le fait vivre dans un dilemme constant. On peut aussi remarquer que son comportement tempéré est toujours présent… Lâche ? Peut-être.

Caractéristiques:
Niveau 2:

HP : 182/182
MP : 37/37

-FOR (Force): 11
-RES (Résistance): 13
-AGI (Agilité): 18
-VIT (Vitesse): 16
-INT (Intellect): 11
-POU (Pouvoir): 12

Équipement:

-Talkie Walkie (gratuit, car chef de clan)
-Shuriken x1
-Gilet de cuir
-Beretta M9
+ 3 boîtes-vingt 9x19 parabellum
+ 1 chargeur de 15

Compétences:
-Connaissance (systèmes agraires)
-Tireur d’élite

Dons:
-Réflexes surhumains

Sorts:
-Feu du Chaos: Crée une grosse boule de feu de 20cm de diamètre dans les mains du lanceur, lui seul peut la toucher et la lancer sur une cible de son choix jusqu'à 60 mètres de lui. Inflige 35 points de dégâts plus 5 par niveau du lanceur de sort jusqu'à occurrence de 100 (il faut soustraire la RES et les PA de la victime).
(30 MP).

Histoire :

*Alors… Ma vie ? Où en est-elle ? C’est une question que tout le monde se pose un jour, très certainement… Je me demande si… Si eux aussi, ils se la sont déjà posée ?*

Les yeux volant d’un individu à l’autre, le regard du vieil homme s’attarda sur un des hommes-lézard.

« Je ne vais vous demander qu’une seule et unique chose. J’aimerais connaître un peu plus chacun de mes employés… Racontez moi votre histoire. »

« C’est bien simple : Tout a commencé… »

Tout commença le jour où L’Heskar arriva en Dangust. Il mettait les pieds dans un monde nouveau, totalement inconnu… Jamais il n’aurait pu deviner ce qui lui arriverait. La première chose étonnante fut qu’il ne lui fallut par longtemps pour croiser un individu amical. C’était un homme. Tout de noir vêtu, ses cheveux étaient de la même couleur que ses vêtements. Si sa peau n’avait pas été un minimum rosâtre, Le Lézard aurait pu croire qu’il était arrivé dans une ville peuplée d’une espèce monochrome. L'homme était accompagné d'une autre personne. Une femelle, ça c’était certain. On aurait pu croire à un ange, mais avec des ailes noires. Ils formèrent alors une sorte de clan, qui allait soulever la mainmise des autres en Dangust. Mais pour ce faire, ils durent échafauder un plan, et pour réaliser ce plan, il fallait des fonds… Beaucoup de fonds.

Ils commirent alors un petit nombre de méfaits, et ils finirent par se retrouver à cambrioler un musée. Les choses dégénérèrent très vite, et L’Heskar était pris de court. Il n’avait pas spécialement eu le temps de se préparer à un événement pareil : Les forces spéciales accoururent, et un violent combat fit rage. Une sorte de bombe explosa, et tout appareil cessa de fonctionner… Malheureusement, les forces spéciales emmenèrent le groupement en prison, mis à part L'Heskar, qui profita de l'évènement pour prendre la fuite. Il entendait des cris s'élever du musée, et des pas se rapprocher de sa position, petit à petit. Il se cacha alors, et pu remarquer que Jack, l'un de ses compagnons, se faisait "embarquer" (si l'on peut dire que se faire porter par un groupement de gens est se faire embarquer). Une traînée de sang se dessinait par terre, ce qui permit à L'Heskar de les suivre à la trace. Une fois ses blessures guéries, il alla libérer Jack et ils s'enfuirent de l'hôpital. Une succession d'autre détonations se firent entendre: la troisième guerre mondiale venait de débuter. La meilleure chose que purent faire les deux partenaires était de se cacher. Ce qu'ils firent dès qu'il le purent.

Arriva ensuite la période la plus sombre de la ville : la période de l’enfermement. Période durant laquelle Le Lézard fut obligé de marchander avec un grand nombre de contrebandiers, allant du plus négociateur au plus manipulateur, et il finit par se terrer dans un coin, attendant le jour où il avait faim afin de sortir manger, abandonnant son partenaire : Jack, l’homme avec lequel il avait partagé le plus de choses dans ce milieu hostile qu’était Dangust. Il l’avait rencontré, ils s’étaient mutuellement sauvés…
Il ne fallut pas à L’Heskar bien longtemps pour devenir fou dans le climat dans lequel il vivait, ce qui l’amena à se refermer sur lui-même, mais cette période ne fut que passagère… Quelques années durèrent comme cela, et le monde entra en guerre. Encore. De sa tanière, il pouvait entendre le bruit des bombardements, des tempêtes érigées par magie, et des pauvres âmes traînant dans la rue se faisant ainsi victimes des différentes armes utilisées. Parfois, quelque imbécile voulait venir dans la cachette de L’Heskar. Mais la porte était fermée. Et fermée elle restera. C’était son abri, et rien ni personne ne pourrait en ouvrir l’entrée. Jusqu’au jour où un tas de gravats l’ouvrit, laissant ainsi L’Heskar remonter à la surface. La guerre s’était calmée, voire même terminée. Qui avait gagné ? Qui avait perdu ? C’était quelque chose de difficile à déterminer étant donné les circonstances dans lesquelles il avait passé ces dernières années. Une fois à la surface, ses yeux lui montrèrent un paysage dévasté… Où plutôt la destruction que seule une pareille guerre aurait pu amener. Plus rien ne restait de Dangust, pas même ne serait-ce qu’un bout de bâtiment… Du moins, en extérieur. Le premier réflexe des survivants fut de quitter la ville, afin de chercher après un endroit moins touché par la désolation. Bien évidemment, l’endroit était devenu inhabitable, c’était donc une obligation plus qu’un choix.

Le périple fut long pour L’Heskar. Il était seul, face à l’immensité du monde qui s’ouvrait à lui, face à l’inconnu et à l’incertitude lui faisant obstacle. Ses pas le menant partout et nulle part à la fois, il se retrouva bien à un moment donné, il ne sait plus trop où, ni trop quand, à tomber d’épuisement. Les seules opportunités étaient de continuer en rampant, ou de rester là, par terre, allongé, à attendre que le sort daigne lui octroyer un coup de chance, une perche, un cadeau, qui le sortirait de là. Dans les deux cas, l’éventualité de trouver une ville ou qui, voire quoi que ce soit d’autre tenait de l’impossible. C’est alors qu’il put apercevoir, au loin, une silhouette se dessiner, petit à petit. Au fur et à mesure qu’elle s’approchait, on pouvait distinguer un casque, des vêtements en lambeaux, dans bottes étonnement intactes, une ceinture à laquelle était attaché une arme de poing, mais on ne savait pas précisément laquelle… Le regard du Lézard s’était trop flouifié pour cela. Malgré tout, il pouvait remarquer l’âge avancé de l’homme, ou plutôt, du nain, se faisant savoir par quantité de poils argentés présents dans sa barbe, et omniprésents au niveau des sourcils.

« Mais, vous n’êtes pas mon trésor ? »

Les paupières du lézard, ou du moins, ce qu’on aurait pu appeler des paupières, se fermèrent, pas à pas, afin de ne laisser percevoir à L’Heskar qu’un épais rideau noir. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il était installé à côté d’une table sur laquelle se trouvait de quoi assouvir un minimum des besoins du Lézard : un petit bol, à peine à moitié rempli, de nourriture totalement inconnue et dont la consistance était plus que douteuse, et un verre d’eau, sale, à peine rempli au quart. Du fond de la salle se faisait entendre une voix, aigue mais restant néanmoins reconnaissable comme étant celle d’un homme.

« Ah, vous êtes réveillé… »

Le nain expliqua à L’Heskar ce qu’il se passa une fois qu’il perdit connaissance, et ce dernier lui expliqua sa vie jusqu’à présent, comment il était arrivé à Dangust, ce qu’il y avait fait, qui il était… Tout. Ce fut ensuite au tour du nain de se présenter, et surtout, de présenter le monde post-cataclysmique dans lequel les mutants, les humains, et toute autre forme de vie devraient à présent évoluer. La rareté de l’eau, l’absence de la nourriture, les matériaux fournis en quantité immensément petite, voire pas du tout… Voilà que le passé de L’Heskar le rattrapa en un instant : tout ce qu’il avait tenté de fuir s’était répercuté à l’échelle mondiale. Malgré la présence du nain, il se sentait seul, perdu, et affreusement déprimé. Le nain vivait de ses propres cultures ; en réalité, il exerçait trois métiers différents. Premièrement, il était récupérateur. Il allait explorer les environs à la recherche de matériaux qu’il pourrait utiliser, et les ramenait chez lui. Deuxièmement, il pompait de l’eau. Il avait la chance d’avoir une source d’eau à proximité de chez lui. Malheureusement, elle commençait à s’épuiser. Et enfin, il cultivait sa propre nourriture, bref, il n’avait besoin de personne pour vivre, chose qui lui valait tout le respect du Lézard. Au fur et à mesure qu’il reprenait des forces, L’Heskar aidait le nain dans ses travaux, notamment dans la culture, pendant que le vieil homme allait effectuer ses autres tâches journalières. Les quelques discussions que les deux personnes avaient au soir tournaient souvent autour de leur vie respective, et un jour, le nain évoqua l’existence d’une ville, à plusieurs kilomètres de son cabanon. Une ville où, à ce qu’il paraîtrait, plusieurs gangs maîtrisaient la distribution d’eau, de nourriture et de ferraille. Cette méthode rappelait étrangement Dangust à L’Heskar, qui s’éprit d’un intérêt soudain envers La Ville. Environ trois années plus tard, L’Heskar partit de chez le nain, guidé par l’appel que lui lançait La Ville. Le vieil homme lui avait bien expliqué le chemin :

« A partir d’ici, tu vas tout droit dans cette direction. Au gros tas de débris en forme de tronc d’arbre, tu fais un quart de tour vers la droite, et tu continues à marcher tout droit. Tu devrais y arriver dans moins d’un jour si tout se passe bien. »

Un sac avec de quoi tenir rempli, une nouvelle arme en sa possession et un gilet en cuir (le tout gentiment offert par son keupin le nain), L’Heskar était parti vers de nouvelles aventures.

Le ton était donné dès l’entrée franchie : de nouveau un tas de gravats. Cette fois, par contre, la ville était encore en assez bon état, et les habitants purent tenter de reconstruire un semblant d’organisation. Il rentra alors. Son estomac criait famine plus que jamais. En effet, il avait déjà mangé toutes ses réserves et le soleil allait se coucher d’un instant à l’autre. Le premier réflexe qu’il eut fut de premièrement se chercher un abri. Malheureusement pour Le Lézard, la ville n’était pas très accueillante envers les nouveaux arrivants. Pour preuve, à peine se fut-il installé qu’un petit groupe de gens vint auprès de lui. Ils voulaient récupérer ce qu’il leur avait volé, apparemment, ils parlaient de son arme. L’Heskar ne tenta pas vraiment de négocier. Il la dégaina et tira directement. Il savait pertinemment bien qu’avec ce genre de gens, tenter de parler afin de pouvoir se défiler ne servait strictement à rien, et que de toute façons, ils finiraient par tenter de le tuer une fois qu’il aurait eu le dos tourné.
Ce à quoi il n’avait pas réellement pensé, par contre, c’était le fait qu’ils étaient tout de même quatre fois plus nombreux que lui. C’était un avantage indiscutable qu’ils possédaient sur Le Lézard, qui, tant bien que mal, réussit à s’enfuir, vers le nord de la ville. Il était en sang, et tentait tant bien que mal de marcher droit. De marcher tout court, en réalité. Les hommes lui avaient blessé la jambe à l’aide d’une arme en forme d’étoile, qui était resté accrochée à celle-ci et il avait également subit des coups de feu (dans le bras notamment), mais la plupart des balles n’ont fait que l’érafler. Il arriva devant une plantation, poursuivi par ses assaillants, qui, à la vue de quelques grains de maïs se stoppèrent net.

« … Ranchers ! … Vite ! »

Les quelques mots que L’Heskar put entendre ne lui permirent pas de comprendre ce qui se passait exactement, mais il se sentait en sécurité. De nouveaux hommes arrivèrent, avec un accent peu commun, conduits par un autre, plus imposant, qui faisait tournoyer une hachette d’une façon aussi impressionnante qu’inspirant la crainte. Il marmonna, ou plutôt, il grogna une série de phrases incompréhensibles. Ceci dit, le ton sur lequel il les avait prononcées laissait penser qu’il s’agissait d’ordres. L’Heskar sentit ses pieds se soulever du sol et se vit avancer vers les plantations, plus profondément. Ses paupières tombèrent, et il s’endormit. Il était fatigué, blessé, et surtout affamé. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il se trouvait dans une petite chambre, qui sentait la ferme. Un homme s’approcha de lui. Il disait s’appeler Gérard. Il avait l’air très gentil, mais malheureusement pour lui, il avait légèrement du mal à comprends les questions de L’Heskar. Pour finir, il dut aller se présenter à José, le chef, afin de montrer qui il était. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’il était en réalité dans l’enceinte de l’un des clans : les Ranchers, qui maîtrisaient la nourriture. Etant seul et totalement perdu, Le Lézard proposa ses services au « grand manitou », qui lui expliqua les différentes règles du clan, les plusieurs sortes de membres, cultivateurs et défenseurs. Il lui expliqua également comment la vie dans La Ville se déroulait, comment cette exploitation agricole a survécu et surtout comment leur est venue l’idée de la reprendre. Une fois remis de ses blessures, L’Heskar prit son service.

Autant dire que « notre héros » apprenait vite. Au bout de quelques mois déjà, il était un cultivateur hors pair, et connaissait tous les petits secrets que lui cachait la terre. Il fit vite de se hisser au sommet de la hiérarchie du clan, autant dire qu’il était dans les petits papiers de José. Les années passèrent, les accords avec les autres clans également. Un jour, tout son passé lui revint en pleine figure : Il put voir, de loin, la cheftaine des Maraudeurs, le clan de pillards qui l’avait sans doute attaqué lorsqu’il arriva en ville. Même si sa vie à Dangust remontait à une cinquantaine d’années, plus ou moins, certains souvenirs ne s’en allaient pas. Comment aurait-il pu oublier une chose pareille ? Des ailes noires et un regard aussi profond, on n’en voyait pas très souvent chez une femme ayant l’air d’avoir 16ans… L’Heskar fut éprit d’un sentiment qui lui était presque inconnu, il se sentait voler… Il était heureux. Pas juste content, bien plus que ça. Yushi lui rappelait un nombre incroyable de souvenirs, même si ils n’étaient pas restés si longtemps que cela côte à côte.

Un jour, José convoqua ses bras droits, ses héritiers. Apparemment, il voulait se retirer… Et c’est là, que tout recommença.

Tortionnaire des PJ Nombre de messages : 756 Date d'inscription : 03/03/2007

Bienvenu à toi, cher camarados !

Ah, ça fait plaisir de revoir l'ami l'Heskar ^^

Bon, alors, il y a quelques petits problèmes Very Happy

(Huhu).

J'avais pas remarqué la première fois, mais tu as pris un chargeur de 17 balles, alors qu'un Beretta ne peut en avoir un que de 15 balles.
Du coup, ça fait qu'il te reste 300 points, pile de quoi reprendre une autre boite vingt si tu veux.

Pour l'aspect technique, c'est bon après.

Les autres petits problèmes viennent de l'histoire ^^ J'aime bien, c'est pas ça le problème, hein, et bravo pour ça d'ailleurs Very Happy

Mais, il y a des problèmes d'ordre chronologiques ^^ Je t'envoie un PM pour t'expliquer ça, mais ce ne sont que des détails, je crois donc pouvoir dire...

FICHE VALIDÉE

Merci MJ! Ca fait plaisir :p. J'ai réglé les détails qui te gênaient (du moins je pense)... Niveau chronologie, tout ça... :p

Tortionnaire des PJ Nombre de messages : 756 Date d'inscription : 03/03/2007

Malheureusement, l'Ami L'Heskar ne pourra pas reprendre...

Le Lézard va donc mourir.

Paix à son âme.

» Khaedril [Arrêt du Joueur]
» Nom: Lestat [Arrêt du joueur confirmé]
» orion [Arrêt du jeu confirmer par le joueur]
» Ellëanew G'zhaï [arrêt du joueur]
» Still [Disparu, arrêt par le joueur confirmé]