Vassili Zaïtsev [Fiche Validée]

L’histoire commence en URSS, nous sommes à une époque très sombre de l’humanité ou un nombre hallucinant de vies seront volées par la folie d’un homme. Cette période est celle que nous appelons La Seconde Guerre Mondiale. Nous nous plaçons plus précisément sur le front Est où l’URSS peine à repousser l’ennemi. A cette époque, Vassili Zaïtsev, le nom donné à notre homme, tout comme son père, son grand père, son arrière grand père et toute la lignée masculine de sa famille, est un militaire de l’armée rouge. Celui-ci, au font de sa tranchée enneigée tient fermement son Mosin Nagant 2nde version sortie juste avant le début de la guerre et se prépare à un énième assaut des armées de l’Axe.
L’attaque fut aussi rapide que suicidaire, les corps tombaient sans cesse sous le feu des armes et la fumée emplit l’espace. Soudain, un glas de retraite se fit entendre ; ce fut la débacle. Allemands ? Russes ? A ce moment là, personne ne sut d’où venait ce son mais au bout de quelques minutes, le no man’s land qui grouillait d’homme fut laissé vide à part les mourants qui mourraient et les blessés qui appelaient à l’aide. Au grand soulagement des hommes russes laissés à terre, ce fut leur armée qui vint récupérer ses blessés et cadavres en premier.
A la grande surprise d’un médecin militaire, Zaïtsev était encore vivant, et même très bien vivant ; il n’avait aucune égratignure. En fait, le seul obstacle qui l’avait empêché de se replier était les 4 ou 5 nazis morts au dessus de lui tombés sous la pointe de la baïonnette du courageux soldat Russe. L’exploit fit le tour du bataillon et même du régiment. Cela arriva même aux oreilles jusqu’au petit père du peuple, alias Staline, qui était venu en personne saluer le courage des soldats sur le front non loin de la ville de Voronej. C'était l'un des derniers avant poste avant Moscou pour les nazis qui arrivaient par l'Ukraine.
Cet acte héroïque récompensa Zaïtsev et il fut renvoyé chez lui jusqu’à la fin de la guerre.
Pour autant l'ascendant du chef du SERH n'aspirait pas a devenir militaire de carrière. En fait, son rêve était de devenir chef d'entreprise et pourquoi pas devenir riche grâce à celle ci. Mais l'idéologie Stalinienne ne correspondait pas vraiment avec ce rêve de richesse, pouvoir et gloire. Ainsi, après la chute du mur de Berlin, le grand père de Vassili passa à l'ouest dans l'espoir d'avoir une vie meilleure.
Arrivée aux USA peu de temps après la chute de l'empire soviétique, sa famille essaya de s’intégrer au peuple américain et ce fut le cas grâce à l'embauche du chef de famille au Syndicat d'Exploitation des Ressources Hydrauliques. Dans le même esprit que pour le nom de famille des Zaitsev, chaque chef de famille fit entrer à l’âge de 18ans le fils Zaitsev au SERH afin d’y travailler. Cette tradition continua jusqu'à ce que le père de Vassili devint le chef d’entreprise.
Le rêve de la famille Zaïtsev fut alors réalisé.
Quelques temps après, Vassili naquit. C’était la bonne époque ; la forte demande d’eau en ville fit envoler les bénéfices du SERH et son expansion fut très importante. Vassili passa son enfance à se balader dans l’enceinte du SERH, c’était chez lui. Il était connu de tous les ouvriers et cadres de l’entreprise. C’était le fils du patron et ce vilain garnement profitait de son statut mais aussi de sa figure de « filou » pour faire des bêtises. Les gars qui travaillaient là disaient meme que « avec son sourire permanent, il est impossible de le gronder ». Bref, vous l’aurez compris, Vassili eut une très bonne enfance heureuse et joyeuse.
A l’âge de 11ans, Vassili s’aventurait au plus profond des entrailles du SERH ; c’était pour lui un passe temps sauf que cette nuit du 19 novembre 2095, changea la donne. Il était tard dans la nuit lorsque que le père de Vassili donna l’alerte. Son fils n’était pas rentré à la maison.
L’ensemble des intervenants à la recherche du fils du bosse pensèrent directement au complexe du SERH, il devait s’être passé quelque chose. C’est en arrivant sur place que Vassili et son père tombèrent né à né juste devant l’entrée des souterrains menant aux installations du SERH. Il le ramena à la maison car au premier regard, le garçon n’avait rien.
Pourtant, rapidement, l’ensemble des personnes qui côtoyaient le gamin remarquèrent que Vassili n’était plus le même. Tout d’abord, ses visites au SERH se firent de moins en moins souventes et quand il venait par obligation, il ne plait plus aux salariés, il restait assis, là, dans le bureau du patron. Ce gamin avait perdu sa joie de vivre.
L’adolescence arriva et Vassili prit parti de partir de la maison. Il voulait voir du pays mais lorsque ses parents lui demandaient où il voulait aller, le jeune homme répondait qu’il ne savait pas… il verrait plus tard. Pour son père, c’était une véritable tragédie. La tradition de faire entrer son fils au SERH allait être rompu et les deux hommes se séparèrent sans un mot.

Les années passèrent et Vassili, tout compte fait n’était pas parti loin de la maison. Pourtant, jamais il n’avait reparlé à ses parents. Non pas qu’il ne voulait pas, juste que le besoin n’était jamais apparu. Une lettre arriva un jour. Elle venait d’un huissier. A la lecture de cette lettre, Vassili apprit que ses parents étaient décédés et que son père lui avait légué le SERH. L’ancien Russe accepta le testament et du jour au lendemain, il fut aux commandes du SERH. Ce n’était plus comme avant, le cataclysme avait fait beaucoup de dégâts et au départ de son fils, le père de Vassili avait plus ou moins laissé tomber le SERH.

Une nouvelle ère commença au SERH …